Placé en vigilance orange au moustique tigre en 2022, le Loir-et-Cher vient de passer en vigilance rouge en 2023. Concrètement, cela signifie que le moustique tigre est officiellement implanté et actif sur le territoire. En Val de Cher Controis, sa présence a notamment été constatée de manière permanente à Saint-Aignan et ponctuelle à Vallières-les-Grandes.
Comment reconnaître un moustique tigre et le signaler ?
Le moustique tigre est reconnaissable par sa petite taille de quelques millimètres et sa couleur noire avec des rayures blanches. Contrairement au moustique commun, il ne fait pas de bruit en vol et pique la journée. Essentiellement présent de juillet à octobre, il est tout de même possible de le voir dès juin et jusqu’en novembre.
Considéré comme nuisible, il peut être vecteur de maladies graves comme la dengue, le chikungunya ou le zika. En France, 65 personnes ont contracté l’un de ces virus sans avoir voyagé dans une zone contaminée en 2022.
C’est pourquoi, suivre la prolifération du moustique tigre est important pour adapter la vigilance et les moyens de prévention. Pour cela, une plateforme de signalement en ligne existe pour que l’ensemble de la population puisse participer à la surveillance de cette espèce.
Les bonnes pratiques pour limiter la prolifération
Le moustique tigre pond ses œufs dans le moindre récipient d’eau et ne se déplace pas beaucoup au cours de sa vie. Si vous en voyez un chez vous, c’est qu’il est né à proximité. Pour limiter la prolifération, une seule solution : supprimer les eaux stagnantes.
- Mettre à l’abri tout ce qui peut accumuler de l’eau en cas de pluie.
- Vider régulièrement l’eau stagnante des récipients qui ne peuvent pas être cachés ou les couvrir (moustiquaire sur une cuve de récupération d’eau de pluie, sable dans les coupelles de pot de fleurs, …).
- Entretenir ses gouttières pour s’assurer du bon écoulement de l’eau de pluie.
Vous pouvez consulter les communes colonisées par le moustique tigre sur cette carte interactive.
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